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Depuis un moment déjà, la Fédération autonome des syndicats de police demande que les charges indues aux policiers soient supprimées.

Les voici exposées sous la signature de M. B. Beguier, secrétaire général adjoint de la FASP de la Vienne :

• Gardes statiques :
- deux fonctionnaires employés en permanence pour garder les bâtiments de la préfecture ;
- un fonctionnaire devant les grilles du commissariat, à quoi sert-il ? La hiérarchie nous dit qu’il s’agit d’un poste de circulation, est-ce utile ?

• Transfert de détenu pour audition au Palais de justice :
- en sachant qu’il faut deux fonctionnaires pour escorter un détenu, en comptant le temps de trajet de la Maison d’arrêt au Palais de justice, l’audition elle-même, l’ensemble représente trois ou quatre heures d’un fonctionnaire à chaque audition. Le carburant consommé, le risque d’évasion de la personne transférée, cela nous amène à penser qu’un local aménagé à la Maison d’arrêt, permettant au juge d’entendre le détenu éviterait tous ces inconvénients ;
- la garde des détenus dans les centres hospitaliers ne devrait-elle pas être assurée par les gardiens de prison.

• Les ports de plis :
- un fonctionnaire de police doit-il être employé à porter différents plis judiciaires tels que convocations judiciaires, convocations d’inculpés, avis à plaignants, enquête de Trésor public, si oui, à quoi servent les PTT. Si un fonctionnaire était utilisé à temps complet pour cette mission, il ne pourrait le faire dans sa vacation.

• Les vacations funéraires :
- un fonctionnaire utilisé à temps complet avec un véhicule de service, est-ce normal ? ; cette charge incombe à un commissaire de police si la mission est rétribuée ;
- le va et vient des fonctionnaires en tenue dans les escaliers du commissariat pour présenter les gardes à vue à l’officier de police judiciaire ;
- les interventions pour des faits civils ne concernant que les assurances ;

« Cette énumération des charges indues ou missions de police révolues n’est pas exhaustive, c’est pourquoi la Fédération autonome des syndicats de police proteste contre ces faits et les porte à la connaissance de la population.

« Notre mission est de protéger les citoyens et les biens de notre pays ; pour cela, nous demandons à être utilisés à plein temps au service et avec nos concitoyens, non au profit de quelques-uns.

• Sachez qu’actuellement, nous sommes utilisés à 60 % de nos effectifs à des tâches qui n’ont rien à voir avec la mission qui nous est dévolue.

« La Fédération autonome des syndicats de police et le Syndicat national des policiers en tenue demandent que chaque policier soit employé à une mission de police pour laquelle nous avons été recrutés ».