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1182725/02/1983CHATELLERAULT

USINE DE DOMINE : LES SEPT ÉLUS CGT LICENCIÉS EN 1981 POURRAIENT ÊTRE RÉINTÉGRÉS

Le 3 novembre 1981, les conditions d’une reprise par le groupe Elf-Aquitaine de l’Usine métallurgique de Domine (commune de Naintré) étaient adoptées par le personnel à l’issue d’un vote. Cette procédure inhabituelle avait été adoptée en raison notamment d’un point épineux : parmi les 110 salariés licenciés figuraient onze, puis en dernier lieu, sept personnes protégées, délégués et mandatés de la CGT. Ce syndicat multipliant démarches et pétitions fit tout ce qui était en son pouvoir pour défendre les siens. L’action ne prenait fin (du moins provisoirement) que sur une décision du ministre du Travail d’entériner la non-réintégration qui avait été déjà acceptée par l’inspecteur du Travail.

D’une manière tout à fait inattendue, l’affaire vient de rebondir puisque le tribunal administratif de Poitiers vient d’annuler les licenciements « et de débouter la patronat » nous annonce la CGT, dans un communiqué où elle rend hommage “à l’intégrité de l’inspection du Travail” et commente “c’est un coup mortel porté contre l’arbitraire patronal et le droit divin des patrons”. Elle s’interroge sur les critères qui ont motivé les licenciements et voit dans la décision de la justice un désaveu de l’ensemble des mesures de licenciements mais écarte néanmoins toute idée de règlement de comptes (allusion aux tensions assez vives qui se manifestèrent à l’époque entre les diverses catégories ».

Les sept personnes intéressées pourraient dont être réintégrées sauf si la direction fait appel. Vue l’heure tardive à laquelle l’information nous est parvenue, il ne nous a pas été possible de connaître son sentiment.

 

 

le 29/11/2023 à 12:03

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

militant, licenciement, justice, réintégration

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