CGT

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Nous avons fait état, hier, de l’encombrement du Centre de tri postal à la suite de la décision d’une partie du personnel de travailler désormais “à un rythme normal".

L’Union patronale de la Vienne réagit à cette situation dans les termes suivants :

« En période de crise économique, la compétition est sans merci : l’arrière ne peut croiser les bras, 80.000 lettres, selon certains, en souffrance au Centre de tri de Poitiers, cela signifie que des entreprises ne recevront pas à temps des commandes ou des paiements dont peut dépendre leur survie.

« En première ligne, au front, se trouvent les entreprises industrielles avec leurs salariés ! Elles ne peuvent tolérer que ceux qui assurent l’arrière ne remplissent pas leur mission. Si le service public n’est pas immédiatement rétabli, l’Union patronale n’exclut pas des initiatives vigoureuses d’entreprises, auxquelles l’opinion n’est pas habituée ».