1183809/03/1983POITIERS
Des « jeunes volontaires » de 18 à 25 ans ont effectué pendant six mois ou un an des tâches dites d’intérêt général, « pour leur permettre d’avoir des chances de suivre une formation complémentaire ou d’obtenir un emploi ».
Une délégation d’entre eux soutenue par la CFDT s’est rendue en février à la préfecture pour exposer leur situation, ainsi expliquées :
« En fait, ils ont le plus souvent occupé un emploi qualifié, dans les secteurs le plus divers : animation, social, protection du patrimoine, secrétariat, agriculture, urbanisme... Aujourd’hui, la plupart se retrouvent sans formation qualifiante ou sans emploi. Les engagements pris notamment par les ministres du Temps libre et de la Formation professionnelle, n’ont pas été respectés », écrit la CFDT.
La délégation a demandé « la possibilité d’acquérir une véritable formation professionnelle aboutissant à un emploi et la reconnaissance de leur statut avec possibilité de percevoir les allocations de chômage (fin mars, beaucoup n’auront plus un centime pour vivre durant six mois).
Il faut à tout pris engager l’UNEDIC et l’ASSEDIC dans ce sens », estime le syndicat, qui conclut : « La préfecture s’est engagée à intervenir au niveau national et les jeunes volontaires doivent se retrouver début mars pour envisager de nouvelles modalités d’action ».
le 29/11/2023 à 12:47
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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