CGT

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Une cinquantaine de participants représentant les entreprises de la métallurgie du Châtelleraudais ont largement participé au débat, fortement ancré sur le changement, la démocratisation dans les entreprises, les nouveaux droits des travailleurs et le renforcement de l’organisation syndicale CGT.

Constatant que la politique giscardienne, dans la métallurgie locale, se traduit par un bilan accablant (Gallus, Domine, Bléreau, etc...), les congressistes proposent une plateforme revendicative prenant en compte :
- le progrès social, économique et démocratique qui doit nécessairement s’appuyer sur une nouvelle croissance :
- le mieux-vivre et travailler au cœur du progrès technique et social ;
- la démocratisation de la vie sociale de l’entreprise à la Nation ;
- l’accentuation de l’intervention des salariés, qui est la condition de tout progrès réel ;
- l’exigence de faire, de la métallurgie, un secteur créateur d’emplois et de richesses nouvelles ;
- la nécessité de renforcer les syndicats d’entreprise, en menant une campagne de « syndicalisation permanente » (des résultats probants ont déjà été obtenus par SFENA et SOCHATA) ;
- l’ambition de se doter d’un syndicat de Métaux à Châtellerault à la hauteur des nouvelles responsabilités ;
- une impulsion nouvelle des entreprises nationales avec des dirigeants acquis aux idées de gauche, capables de traduire concrètement la politique mise en œuvre par le gouvernement.

Le congrès CGT des Métaux de Châtellerault déclare que le cap d’avancées sociales et économiques décidées par le pays doit être maintenu et développé. Affirme, qu’il est possible de s’attaquer plus profondément aux racines de la crise, en imposant par les droits nouveaux, une politique industrielle au service du pays, une modification profonde de la gestion des entreprises, l’exigence d’investissements, d’achat de matériels et composant français, la surveillance de près de l’élaboration des prix, pour rendre nos entreprises compétitives, tant sur le marché national qu’international.

Démontre l’absence de fatalité et qu’il existe une autre voie que l’austérité ou une gestion de gauche de la crise... Si les travailleurs, s’appuyant sur un gouvernement d’union de la gauche et un syndicat CGT assumant toutes ses responsabilités, prennent leurs affaires en main et décident résolument d’intervenir pour leurs revendications immédiates.

Le congrès CGT des Métaux appelle l’ensemble des travailleurs à lutter contre les obstacles dressés par les forces de droite et le patronat, qui sabotent la politique nouvelle et mènent une bataille intense contre les premiers résultats obtenus, face au chômage, à l’inflation ainsi que chaque mesure de progrès. Relayés en cela par la pression des médias, restés sous l’influence de l’opposition.

Face à cela, il faut que la CGT joue un rôle essentiel. Ce rôle doit se prolonger et se renforcer avec un nombre de salariés adhérents à la CGT plus grand et en implantant de nouvelles bases syndicales.

Défendre, organiser, bâtir... Tel peut être défini l’appel du 6^e congrès du syndicat des Métaux de Châtellerault, s’appuyant sur la grande volonté populaire de changement, de paix, de démocratie, de coopération internationale nouvelle comme moyen universel de transformation et de progrès de la société humaine.

A l’issue du congrès il a été procédé à l’élection de la nouvelle commission exécutive et celle du bureau exécutif comprenant :
- M. Bernard Larcher (Domine), secrétaire général :
- M. Michel Comte (Microméca), trésorier ;
- M. J.-M. Rousseau (SFENA), secrétaire à l’organisation ;
- M. Pelletier (SOCHATA), secrétaire à la propagande ;
- Mlle Annick Lecomte (Jeager), secrétaire à l’organisation et trésorière ;
- M. Bessière (Giron), secrétaire adjoint à l’organisation.