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1185126/03/1983CHAUVIGNY

A LA RECHERCHE D’UNE SOLUTION POUR SAUVER LES EMPLOIS DE LA « BOISERINE »

Dès l’annonce de la mise en état de cessation de paiement de « La Boiserine » dont le Tribunal de commerce a pris acte lundi dernier, Me Fouché, maire, s’est préoccupé de prendre des contacts pour essayer de conserver leur emploi aux quatorze employés (plus deux cadres) de l’entreprise qui avait pris la suite des Ets Renard.

A vrai dire, la nouvelle unité n’a jamais été bien vigoureuse pendant cet unique exercice de fonctionnement et aux 830.000 F avancés par la commune pour l’installation d’un séchoir suédois, divers travaux de transformation et l’acquisition de matériels, s’ajoutent 97.000 F de loyers en retard.

Jeudi, en début d’après-midi, le maire a reçu dans son bureau des représentants du groupe « Dreux » implanté dans l’Orne et qui avait lui aussi des intérêts dans « La Boiserine » sous forme de commandes non payées.

Ce n’est que lundi prochain, après le dépôt de bilan officiel, que ces nouveaux partenaires pourront négocier une reprise, mais ils devront pour cela s’entendre non seulement avec le syndic désigné, mais également avec celui de l’ex-affaire Renard (à cause d’une partie des machines) et avec les organismes de crédit.

Le dossier, on le voit, est loin d’être clair et la seule chance dans l’immédiat serait effectivement que le groupe « Dreux » obtienne le consentement des différentes instances de contrôle pour continuer l’activité chauvinoise du meuble en « kit » dont on nous avait pourtant dit, il y a à peine un an, qu’elle était la planche de salut grâce à laquelle l’industrie du bois devait reconquérir les marchés.

 

 

le 07/12/2023 à 09:45

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

bois, ameublement, reprise, fermeture, municipalité

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