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Les grilles de salaires et les classifications dans les conserveries se négocient actuellement et le collectif CGT de l’agro-alimentaire revendique 4.100 F au coefficient 100, pour 169 heures d’ici novembre ou décembre, avec une étape à 3.900 F en juillet et une hiérarchie de un à quatre du coefficient 100 au 600. Un objectif qui peut être atteint, selon le syndicat, « s’il y a mobilisation dans les entreprises ».

Les conditions de travail sont « particulièrement pénibles » dans les conserveries de champignons et les salaires parmi les plus bas de toutes les branches de l’agroalimentaire ».

Pour la CGT, les raisons en sont « la faible syndicalisation et le poids des organisations réformistes... ». Elle évoque aussi le bas niveau des avantages sociaux et la difficile mise en place des droits nouveaux, dans un secteur où « les profits sont parmi les plus élevés de la profession » et où la reconquête du marché intérieur est nécessaire. La CGT dénonce au lieu de cela, la volonté patronale d'accroître encore les profits, en citant l’exemple de “Champeurop” qui veut transférer son atelier de Scorbé à L'Isle-Bouchard.