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Comptes et mécomptes du changement

Hier et aujourd’hui au FJT Kennedy, le syndicat CGT d’EDF (Vienne et Deux-Sèvres) et des Régies des deux départements, réunit son dix-huitième congrès. Soixante-quinze agents y participent, en compagnie d’un représentant fédéral et du responsable pour le Poitou-Charentes-Limousin.

La journée d’aujourd'hui est consacrée au débat sur la plateforme revendicative, dont les principaux points sont constitués par les classifications d’une part, et le pouvoir d’achat d’autre part. Tandis qu’hier le congrès a connu un débat plus « politique », autour d’un bilan du « changement » et des perspectives qui demeurent.

Le syndicat a ainsi renouvelé son désaccord avec les récentes mesures gouvernementales. Il considère par ailleurs que le gouvernement, s’il en a étendu le champ, n’aide pas assez au renforcement des nationalisations.

Ainsi à EDF-Poitiers, après des embauches obtenues l’an dernier, sont maintenant annoncées des suppressions d’effectifs. La CGT a la conviction que le nouveau chef de centre a pour mission de « détruire » le syndicat majoritaire : « Il prétend par exemple mettre en application les droits nouveaux, mais en contournant la CGT, et commence par effectuer des retenues de salaires à l’encontre de nos délégués... ». Le congrès s’est d’ailleurs manifesté auprès de lui hier matin.

Le changement, c’est aussi « l’élargissement des libertés et des droits ». Comment le « faire passer » dans les établissements ? Par une décentralisation et une démocratisation accrues du syndicalisme, a répondu hier la CGT, « afin que le personnel intervienne plus directement et plus rapidement ».