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Plusieurs entreprises du Châtelleraudais ont pris part à la journée d’action de la métallurgie (SOCHATA, Marchal, SFENA), mais les mouvements ont été assez limités. La section CGT SFENA, qui avait appelé à la grève, nous a transmis un communiqué dont voici la substance : “Mettant en avant l’équilibre du commerce extérieur et lutter contre les injustices sociales, le syndicat, en force constructive, s’est élevé contre les mesures de rigueur récemment annoncées par le gouvernement : mesures qui épargnent les profiteurs d’hier, spéculateurs, fraudeurs de toutes sortes.

Pour la CGT, le patronat premier responsable de la situation économique actuelle, doit être contraint à reculer sur la question du pouvoir d’achat et assurer aux salariés les moyens de conserver normalement ce qui aurait un effet bénéfique sur notre économie”.

Une motion du personnel en grève a été remise à la direction générale.

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Quant au récent communiqué de M. J.-P. Abelin s’interrogeant sur la situation de l’emploi à la SFENA, la CGT réplique en termes sévères en indiquant que l’ancien député s’était prononcé en faveur de l’opération capitaliste d’absorption par le groupe privé Crouzet. Or, « Aujourd’hui, la SFENA subit encore les retombées de cet “essai loupé” (grâce à l’action des travailleurs) et d’autant que le loup est toujours dans la bergerie puisque Crouzet détient encore 49 % des parts dans la SFENA ».

Au sujet des emplois destinés à compenser les départs en contrat de solidarité, elle en rend responsable la direction de l’établissement “fermement opposée à cette procédure”.