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Suite à la fermeture devenue officielle de la Chimique de la Route, la CGT nous communique l’analyse que voici :

« Suite à la réunion de CE du 22 juillet, c’est officiel, la direction régionale a décidé la fermeture de l’établissement de Châtellerault “Société Chimique de la Route”. Dix salariés sont concernés.

« La CGT rappelle que le groupe “Chimique de la Route” se classe dans les 20 premières entreprises françaises, toutes professions confondues, pour les profits 1982.

« C’est toujours sur les mêmes critères de profit maximum qu’elle décide aujourd’hui de dégraisser dans plusieurs établissements (6 à Angoulême, 5 à La Rochelle, 2 à Rochefort) et de fermer carrément le centre de Châtellerault. Cette volonté a d’ailleurs été clairement exprimée par la direction lors de cette réunion. Une délégation de salariés et l’Union locale CGT ont été reçus à la sous-préfecture pour exprimer leur volonté de ne pas voir se fermer de nouveau une entreprise du Châtelleraudais, d’autant plus que des menaces pèsent dans d’autres sociétés de la branche (Colas, SETRA…).

« Pour la CGT, même si les temps sont durs dans les travaux publics, la solution n’est pas de licencier à tour de bras. Un bon pouvoir d’achat assuré aux travailleurs serait sûrement un stimulant pour la relance de cette branche comme dans bien d’autres. Ceci accompagné d’un effort d’investissement dans les entreprises pour inverser la tendance actuelle de chute libre.

« La CGT appelle les salariés de la branche à être vigilants et d’ores et déjà à réfléchir aux moyens d’action qu’ils vont devoir mettre en œuvre pour faire face aux objectifs du patronat ».