CGT

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A la société Tesserault, le projet de trente-cinq licenciements (dont quatre représentants du personnel) est devenu : huit retraites ou préretraites et vingt-sept licenciements (dont toujours quatre salariés « protégés »). Le syndicat CGT, relevant que la liste comporte « des travailleuses et travailleurs mutilés, enceintes, femmes seules, etc... », et que les autres possibilités n’ont pas toutes été utilisées (FNE par exemple), continue de s’y opposer et le comité d'entreprise a voté mercredi contre ce projet. Mais, direction et syndic le maintiennent.

Le syndicat déclare dès lors « mettre tout en œuvre pour examiner avec l’Inspection du Travail la possibilité de (les) faire reculer ». Il estime que « la direction maintenue continue son opération de sabotage » et en voit la preuve dans les faits suivants : « pénurie de matières premières qui fait que les caravanes produites ces jours-ci ne sont pas finies ; absence de commercialisation, le service des ventes étant dépourvu de directeur commercial ou de responsable de service ; absence de perspectives et projets, au point que la présence de Tesserault au Salon de la caravane fin septembre est incertaine, ce qui ne manque pas d’inquiéter le syndicat CGT et ses élus pour la survie de l'entreprise... ».