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A la sortie de l’usine de la Société industrielle Ranger, hier après-midi, les responsables départementaux de la CGT, MM. Jallais, Francis Martin, Marc Laprie et Di Rosa, secrétaire de l’Union locale, se sont adressés aux ouvriers de l’entreprise, pour les sensibiliser aux menaces nouvelles qui planeraient sur l’emploi.

Spécialiste de la filière bois, M. Jallais, qui s’est défendu de faire du « catastrophisme » estime en effet que les bruits qui courent le mette dans l’obligation d’en tenir informés les premiers intéressés de façon à les mettre en situation de réfléchir. « Nous assistons un peu partout et dans toutes les professions à une vague de licenciements collectifs utilisés par le patronat comme un mode de pression politique. En ce qui concerne Ranger et ses filiales, la promesse avait été faite que la reprise d’activité serait suivie d’un effort conséquent au niveau des investissements des équipements, de l’innovation, de l’étude de marché et de la restructuration du réseau commercial. Un an après on en est à la stagnation dans la médiocrité et à la veille de quelques mauvais coups en train de se préparer ».

Et l’orateur de dénoncer en outre comme inacceptable le refus de la direction de participer à une exposition organisée à Poitiers à l’occasion de la venue de Henri Krasucki ignorant ainsi délibérément la promotion des fabrications par le canal syndical.