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Ont expliqué les syndicats des Impôts au ministre de la Fonction publique

Mercredi, à la demande du comité régional CGT, les quatre syndicats des agents des Impôts de la Vienne (CGT, CFDT, FO et SNUI) ont été reçus à la préfecture par le secrétaire d’État à la Fonction publique, M. Anicet Le Pors.

Ils ont exprimé leur satisfaction « que de telles rencontres soient aujourd’hui possibles » et rappelé le caractère « particulièrement positif des réformes majeures déjà menées à bien ».

Toutefois, l’accent a été mis aussi sur leurs préoccupations, à l’égard desquelles le budget 1984 « fait naître des blocages ». Ainsi, des créations d’emploi (quatorze dans la Vienne depuis 1981 sur cent demandées). « Elles compensent à peine l’effet du travail à temps partiel, alors que les tâches nouvelles pour l’impôt sur les grandes fortunes ou les différents prélèvements conjoncturels, creusent l’écart entre les moyens et les besoins ».

L’absence de création d’emploi : l’an prochain aggraverait des conditions de travail déjà difficiles, et « compromettrait gravement le développement en cours de la lutte contre la fraude fiscale », ont-ils souligné. M. Le Pors a indiqué qu’il transmettrait ces doléances au ministre de l’Économie et des Finances, dont relèvent ces questions. De même pour les moyens de fonctionnement des Services fiscaux.

S’agissant de la revalorisation des carrières jugée « nécessaire et urgente », il a rappelé que si le gouvernement n’a pas engagé une refonte générale de la grille, des mesures partielles ont été prises qui vont dans ce sens.

Enfin, sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires (plus 4 % au 31 août contre 7 % de hausse du coût de la vie), le ministre a réaffirmé que la clause de sauvegarde serait appliquée « selon des modalités qui seront débattues ».