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Pour la CFDT, la situation comporte « des inégalités flagrantes au détriment des femmes, particulièrement de celles qui veulent travailler, alors que l’indépendance économique est la condition d’une véritable autonomie des individus.

« ... Une aide aux familles plus juste et mieux adaptée n’obligerait plus les femmes à prendre souvent un travail non déclaré, sans couverture sociale. Par ailleurs, ces aides ne tiennent pas assez compte du nombre grandissant de parents isolés, et divorcés ou de veuves et accordent une place prépondérante au chef de famille. La CFDT propose que la reprise d’activité des mères de famille n’entraîne pas de perte de prestations ; que l’interruption momentanée d’activité professionnelle pour élever un enfant ne supprime pas le droit de se soigner et d’assurer sa retraite ; que les aides à la famille soient attribuées pour l’enfant uniquement sous forme de prestations familiales, ce qui suppose une réforme fiscale ; que les crèches et équipements de quartiers soient développés et plus proches des usagers.

« ... Les veuves n’ont pas ou presque pas de droits personnels : la CFDT propose que les femmes acquièrent ces droits par leur cotisation ou lorsqu’elles assurent la garde d’enfants en bas âge, de handicapés ou de personnes âgées indépendantes. La pension de réversion doit assurer un complément de revenu égal à 66 pour cent des revenus du couple avant le décès de l’un d'eux ».

Non à la politisation

Dans un autre communiqué, la CFDT dénonce le fait que les partis politiques d’opposition « entrent en campagne au profit de certains candidats. La Sécurité sociale ne les intéresse guère en cette occasion... ». Le fait également que « certains syndicats de médecins collent des affiches dans leurs salles d’attente ou diffusent des tracts à leurs malades ». La CFDT est la seule pour laquelle aucun parti n'appelle à voter, et c’est très bien ainsi... ».