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Pour le Comité régional CGT, « le souci majeur demeure l’emploi. Trois dossiers concernant les entreprises Dufour, Ramo et Tesserault, portées à bout de bras par les travailleurs, sont depuis plus de six mois au fronton de l’actualité et de l’intervention sociale. II s’agit, autour de propositions pour leur redémarrage, d’ouvrir des négociations véritables : l’opposition des employeurs, leurs interventions brutales, freinent ce processus. Une attitude plus décidée du ministère de l’Industrie aiderait grandement au redémarrage de ces unités, sauverait au minimum 600 emplois... ».

Plus généralement, pour lutter contre le chômage, en « faisant avancer l’emploi industriel et la relance du marché intérieur », la CGT écrit : « Les contrats de plan, l’engagement des établissements nationalisés, la définition de filières tant pour les secteurs neufs que pour l’activité traditionnelle, doivent pouvoir y aider... L’actuelle attitude de Saint-Gobain, à Air-Industrie ou à ROL, mérite d’être très vivement corrigée, pour qu’à ses prévisions de démantèlement soit substituée une réelle politique de développement économique et de progrès social.. ». Le bois, l’ameublement, le papier-carton, l’agriculture et l’agro-alimentaire, doivent trouver « les moyens de leur revitalisation ».

« Le plan est beaucoup trop timoré » en matière de politique industrielle pour la CGT, qui demande en outre de ne pas différer les échéances de Civaux et du TGV. Et aussi : « Un des grands problèmes de la région est de s’arracher à son 17^e rang en ce qui concerne les niveaux de salaires... Nous n’avons pas accepté en leur temps les recommandations dangereuses du plan de rigueur en matière de pouvoir d’achat, nous lutterons avec la plus grande fermeté pour que salaires et emplois aillent de l’avant... ».