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1211502/11/1983CHATELLERAULT

LA POSITION DE L’UNION LOCALE CGT

Lundi après-midi, l’Union locale CGT a tenu une conférence de presse pour situer sa position dans le cadre de la visite du président de la République jeudi.

Elle appelle les travailleurs à débrayer jeudi matin selon les horaires de leur choix mais elle ne veut pas que l’on se méprenne sur ses intentions.

« Ces débrayages ne sont pas dirigés contre le gouvernement, mais contre le patronat et la droite » qu’elle accuse de faire obstacle au changement en freinant les initiatives propres à favoriser la relance de l’économie, l’emploi et le progrès social et en agissant ainsi contre l’avenir du pays. Elle déplore le non investissement des profits dans les entreprises, la spéculation et les investissements à l’étranger.

Ces débrayages doivent être marqués par le dépôt auprès des patrons de cahiers de revendications pour la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat et le respect des droits et des libertés des travailleurs. L’Union locale CGT insiste d’autre part sur le fait qu’elle ne comprendrait pas qu’elle ne soit pas reçue par le président de la République ou l’un de ses proches conseillers pour remettre des dossiers concernant un certain nombre d’entreprises.

Quelques dossiers

SAFOC (fonderie) : la CGT veut attirer l’attention sur les conditions de travail, d’hygiène, de sécurité, de salubrité dans cette entreprise qu’elle estime rétrograde et sur les atteintes aux droits syndicaux.

SFENA : en se félicitant que le gouvernement ait agi pour que l’entreprise ne passe pas dans le secteur privé, le syndicat CGT déplore toutefois que la direction s’aligne plus sur les positions du CNPF que sur celles du gouvernement et il souhaite que les débouchés soient trouvés avec de nouvelles productions aéronautiques.

SOCHATA : les problèmes offrent certaines similitudes avec ceux de la SFENA. D’autre part les dirigeants syndicaux se plaignent de la difficulté de trouver des interlocuteurs responsables, la direction locale se repliant vers la direction générale qui elle-même se retourne vers les pouvoirs publics.
Ils regrettent l’ambiguïté des textes sur les nouveaux droits des travailleurs qui prête à une interprétation désavantageuse pour eux par la direction. Ils espèrent également une relance des fabrications aéronautiques.

JAEGER : est sans doute le dossier le plus complexe selon l’UL CGT qui considère cette entreprise en danger à la suite des restructurations, ventes de filiales, création de nouvelles sociétés qui ont marqué la vie du groupe depuis un an et qui se sont traduites par des compressions d’effectifs et par des menaces, notamment pour certaines fabrications châtelleraudaises.

GALLUS : est devenue une filiale de JAEGER. Le plan de charge n’est pas mauvais, mais depuis un certain temps l’on constate que les dentistes n’investissent plus dans leur matériel. D’autre part les marchés publics continuent à être passés à l’étranger. La CGT prévoit une baisse du plan de charge pour l’an prochain.

 

le 14/01/2024 à 13:41

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

emploi, métallurgie, appel

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