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Le bureau régional de FO PTT « dénonce le prélèvement de 3,4 milliards pour financer la filière électronique. Le budget des PTT vient également au secours de la société Bull et de la société CGCT, soit en devenant actionnaire, soit par une participation à un GIE.

Pour la Poste et ses services financiers, le taux d’intérêt versé par le Trésor pour la mise à disposition des sommes collectées par les PTT baisse de 6,5 % à 5,5 %. Toutes ces mesures et quelques autres créeront un trou artificiel dans le budget des PTT, pour le combler il faudra emprunter. Au total, en 1984, les PTT auront recours au marché financier pour un montant de 19,2 milliards ce qui portera l’endettement à plus de 100 milliards.

Le budget 1984 ne prévoit aucune création d’emploi malgré la progression du trafic. Les 220.000 agents du service général attendent toujours une réforme qualifiée par le ministre des PTT de « Priorité des priorités ».

Il en est de même par les receveurs, distributeurs et les receveurs de 4^e classe qui assurent la présence postale des services publics en milieu rural.

Les récentes élections à la Sécurité sociale ont démontré que le refus de Force ouvrière de laisser le gouvernement aller trop loin sur le terrain de la rigueur est largement partagé. Cela vaut aussi pour les PTT.