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1216002/12/1983CHATELLERAULT

APRÈS LE CONFLIT A EDF

Le chef de centre de distribution Électricité de France – Gaz de France de Poitiers communique :

« Je me suis abstenu depuis lundi dernier, de toute déclaration susceptible de nuire au bon aboutissement d’une négociation qui a permis que M. Bellivier mette fin à sa grève de la faim qu’il poursuivait depuis lundi.

« Je me félicite de l’issue qui a pu être trouvée cette nuit.

« Je tiens à souligner qu’en ce qui concerne la direction du centre, il ne pouvait être question de déroger aux instructions données par notre ministre de tutelle en matière de sécurité : j’ai tenté de l’exposer dans ma première déclaration.

« Les conclusions auxquelles nous sommes finalement arrivés apportent toute garantie à ce sujet : la sécurité des personnes restera strictement assurée dans le cadre de l’accord conclu avec les organisations syndicales CGT et CGT-GNC.

Une déclaration de M. Bellivier, gréviste de la faim

« Compte tenu des résultats des négociations que mon syndicat CGT a obtenu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 1983 avec un large soutien du personnel actif et retraité, j’ai décidé de mettre fin à ma grève de la faim.

« Je considère qu’il s’agit là d’une reconnaissance de fait de la pratique de la discrimination syndicale dont mes collègues militants et moi-même sommes l’objet et que ce conflit a mis en évidence, qu’en bloquant toute possibilité de dialogue et en sanctionnant les militants syndicaux la direction du centre de Poitiers, montre qu’elle est bien l’héritière d’une droite et d’un patronat profondément rétrograde et inhumain.

« Cette attitude est inacceptable dans l’entreprise nationalisée qu’est EGF. Le problème du maintien de ces hommes est aujourd’hui posé.

« Je me félicite que mon syndicat CGT, avec le personnel, ait prolongé par leur clairvoyance et leur détermination mon action contre la discrimination et l’autoritarisme du chef de centre, le respect de la dignité.

« Très touché du soutien actif de tous ceux qui comme moi refusent : l’atteinte aux libertés de s’exprimer, aux droits de se syndiquer, aux droits de militer ».

 

 

le 15/01/2024 à 14:13

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

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