CGT

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Nous indiquions dans notre précédente édition que les salariés de l’entreprise Jullien d’Availles (mécanique de précision) étaient en grève depuis mercredi pour défendre leur emploi menacé à la suite du dépôt de bilan effectué le 3 octobre.

Pour eux, cette situation n’est pas la conséquence d’une baisse d’activité mais d’une mauvaise gestion. Hier soir, ils s’étaient rassemblés devant l’Hôtel-de-ville avec des banderoles pour alerter l’opinion et les pouvoirs publics, alors qu’une réunion se tenait au tribunal de commerce entre les représentants de la société Jullien, le syndic, M^e Bléreau, et les représentants des établissements Durand, éventuels repreneurs.

Les représentants du personnel nous ont indiqué à l’issue de cette réunion qu’ils avaient refusé la solution de reprise par les établissements Durand, cette solution impliquant le licenciement de dix salariés sur dix-huit. Ils font observer que depuis le dépôt de bilan, ils ont travaillé pour exécuter les commandes en cours jusqu’à ce qu’ils se mettent en grève mercredi, encore qu’ils aient pendant ces journées de grève nettoyé les machines pour préserver l’outil de travail dans un souci de conscience professionnelle qui les conduit à reprendre le travail lundi prochain afin de terminer les commandes. Ils travailleront jusqu’au 23 décembre, date à laquelle l’entreprise devra cesser ses activités. Ils seront ensuite réduits au chômage.