1217010/12/1983CHATELLERAULT
La commission nationale CGT de l’industrie aéronautique, d’après une analyse récente de l’attitude des directions d’entreprises privées ou publiques du secteur, met en avant les tentatives du CNPF (GIFAS pour l’aéronautique) qui, pour arriver à leurs fins anti-sociales, présentent une situation économique des plus mauvaises. La description de la situation faite par le GIFAS, est fausse et les conséquences pour les salariés, présentées comme inévitables sont inacceptables.
L’industrie aéronautique possède les moyens financiers pour répondre a l’intérêt économique et social des salariés.
La SFENA dans ce contexte (rappelons que les salariés l’ont arrachée des mains du groupe privé Crouzet où ses dirigeants l’avaient laissée partir) vit actuellement quelques remous sur le plan social.
La mobilisation du personnel le 1er décembre lors de la venue du PDG à Châtellerault a permis de faire évoluer la situation dans le domaine de la réduction du temps de travail 37 heures seraient maintenant proposés à l’ensemble du personnel.
Reste que la compensation est toujours fixée à 25 pour cent et que l’amputation du pouvoir d’achat pour 1983 est encore significative. La CGT fait part de son opposition à ces mesures concernant le chômage partiel qui causera plus de conséquences qu’elle ne réglera de problèmes. En effet, certains secteurs sont en surcharges financières et seront ainsi pénalisés, aucune incidence financière n'est chiffrée par la direction.
Les représentants CGT considèrent que cette opération fait partie de la panoplie d’arguments nécessaires pour faire passer une série de mesures sociales difficiles à avaler et s’inscrit tout à fait dans les pratiques du CNPF qui ont toujours été de fait à la SFENA et continuent a l’être aujourd’hui malgré le retour de cette entreprise dans le secteur public.
le 15/01/2024 à 15:25
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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