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Le groupe Schlumberger (Enertec, Flonic, SEREG) a déposé auprès des pouvoirs publics une demande de convention avec le Fonds national de l’Emploi, afin de procéder à 726 licenciements économiques sur son effectif total de 11.000 salariés. La CFDT du groupe s’oppose au « plan industriel » présenté par son PDG Jean Riboud, « conseiller personnel de F. Mitterrand » dont elle dit « qu’aucun fonctionnaire ne s’aviserait de le contrer ». Et elle avance d’autres propositions pour préserver l’emploi.

Dans les établissements Enertec de Poitiers et Chasseneuil, vingt-sept personnes seraient touchées par ce plan qui prévoit aussi des mesures de chômage partieL Les sections CFDT de ces établissements locaux déclarent dans un communiqué que le seul avantage de ce plan « est de résoudre momentanément les problèmes de charge et de permettre les réformes de structure sans trop de frais, mais il ne résout rien à long terme... accompagné comme il l’est d’aussi peu de données et de propositions sur un réel plan social et industriel.

« Notre souhait est d’engager avec la direction un contrat d’emploi et formation portant sur le maintien global de l’effectif des deux établissements, la négociation d’un véritable plan de formation et de reconversion après analyse des besoins et des problèmes ; les possibilités de travail partiel sur la base stricte du volontariat ; l’intégration de ce contrat à une politique de groupe ».

Pour la CFDT, « seule une réduction efficace du temps de travail pourra permettre de trouver une solution aux problèmes posés ». Elle avancera le détail de ces propositions dans la négociation que prévoit le plan.