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L’Union départementale Force Ouvrière se fait l’interprète des travailleurs de la société Alido-Gel, entreprise de produits congelés, dont le siège est à Mignaloux-Beauvoir, pour dénoncer des mesures récentes de la direction dont « le véritable objet » serait « le licenciement de personnels ».

« Un contrat déguisé proposant un changement de catégorie et de méthodes de travail a été adressé à l’ensemble des vingt-deux VRP. Une clause relative à la rentabilité fixée par la direction prévoit en effet en cas de non-réalisation. Une véritable remise en cause des emplois. Ainsi dépend le devenir de 48 personnes... Le bureau commercial de Tours, dépendant de la même direction, vient de licencier par un procédé identique l’ensemble de ses représentants ! ».

FO saisit l’Inspection du Travail et exige une réunion tripartite. Le syndicat « s’élève avec vigueur contre ce procédé d’une direction qui, à plusieurs reprises déjà, a manifesté sa répression à l’égard de l’organisation syndicale, mais s’est également placée en marge de certaines dispositions réglementaires, en temporisant pour les élections de délégués du personnel et en faisant tout pour éviter la mise en place d’un comité d'entreprise et maintenir ainsi dans l’ignorance la véritable situation financière de l’établissement... ».

Position de la direction

La direction de la société Alido-Gel « s’étonne de la position de l’UD FO de la Vienne et des conséquences qu’elle tire de l’aménagement du contrat de travail des vendeurs de la société.

« En effet, l’avenant au contrat de travail des vendeurs consiste essentiellement à leur apporter une plus grande sécurité (salaire fixe à la place d’une commission sur vente) et à leur accorder la position cadre dont ils ne bénéficiaient pas jusqu’à présent ».