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1222320/01/1984NOUAILLÉ-MAUPERTUIS

LES LICENCIEMENTS À L'ENTREPRISE PUISAIS

Répondant à l'appel de la CFDT, plus de quarante salariés de chez Puisais se sont réunis à la mairie de Nouaillé. Les élus du comité d’entreprise ont fait part des décisions de la direction : 24 licenciements et 7 préretraites. L’entreprise justifie ces licenciements par une baisse de 40 % de la vente sur les années précédentes et 5 millions de dettes.

Le point de vue de la section CFDT est le suivant :

« Depuis les premières mesures de chômage partiel, les travailleurs de chez Puisais n’ont jamais été consultés ni informés de la situation de l’entreprise. La direction n’a jamais fait part de ses intentions.

« La solution choisie par le patron est la plus mauvaise qui soit (surtout que pour la CFDT elle annonce encore d’autres licenciements), les méthodes employées son infamantes pour les travailleurs à qui l’on demandait il n’y a pas si longtemps 54 heures de travail et qui font encore aujourd’hui 41 h 30.

« C’est avec beaucoup de sens des responsabilités mais aussi avec détermination que les salariés ont examiné la situation de l’entreprise.

« Il a été décidé de refuser tous les licenciements, de demander les comptes lundi prochain (samedi dernier, le syndic annonçait aucun déficit ; mercredi il y avait 5 millions de dettes...) et de les faire examiner par un expert comptable.

« Par ailleurs, le refus des licenciements implique que des solutions soient trouvées par l’aide publique mais aussi par la réduction du temps de travail, l’exposé de recherches de partenaires - ne licencie-t-on pas pour mieux vendre ?.. et à qui ? - et l’étude de nouvelles productions. Puisais s’est en effet spécialisé dans la brique plâtrière et n’a jamais essayé de suivre l’évolution du marché.

« Des modalités d’action ont été définies. Nous demandons dès aujourd’hui qu’une réunion se tienne à la préfecture avec les élus de Nouaillé, la Direction du Travail, le conseil régional et les représentants des salariés, afin d’examiner toutes les solutions pour sauver l’emploi.

« La mobilisation est engagée, on ne restructurera pas les entreprises pour que les travailleurs en subissent les conséquences, et surtout sans eux ».

Lundi prochain 23 janvier, une nouvelle réunion aura lieu à 20 h 30 à Nouaillé.

 

 

le 25/01/2024 à 15:53

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

bâtiment, briqueterie, licenciement

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