1222723/01/1984NOUAILLÉ-MAUPERTUIS
Après la déclaration syndicale publiée vendredi, la direction de la Briqueterie Puisais répond :
« Le bilan a été déposé par suite d’un manque de trésorerie provoqué par la mévente qui a atteint 40 % de la production par rapport aux années précédentes.
« Le comité d’entreprise a été régulièrement tenu informé au cours des réunions mensuelles, de la situation économique difficile consécutive aux impayés et à la baisse d’activité du bâtiment, les comptes rendus ont été affichés.
« Il faut remonter à plus de 20 ans pour retrouver les 54 heures dont il est question. La durée maximale du travail a été réduite sans perte de salaire au fil des ans, conformément aux accords nationaux passés entre l’industrie des tuiles et briques et les syndicats, pour arriver à l’horaire actuel qui est de 40 heures de travail effectif pour les salariés postés et non postés, pause casse-croûte exclue mais payée. Cet horaire est imposé par les nécessités techniques inhérentes à l’alimentation d’un four à feu continu. Il est à noter que le protocole du 19 octobre 1978 de cette même industrie autorise 41 h 30 de travail effectif par semaine pour les travaux à la journée.
« A propos des méthodes de travail soi-disant infamantes, il faut savoir que cette briqueterie a été la première en France dont la manutention des produits a été mécanisée, que les postes de travail sont chauffés en hiver, que tous les engins de manutention et d’extraction sont équipés de cabines fermées et même insonorisées pour le matériel le plus récent.
« Consciente de la crise, la direction recherchait depuis deux ans des solutions à adapter à son outil de production ».
NDLR : il semble que le qualificatif « infamant » employé par la CFDT ne visait pas les conditions de travail, mais les « méthodes » présidant à l’information des salariés sur la situation de l’entreprise.
le 25/01/2024 à 16:18
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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