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Hier lundi, à la sortie des usines Ranger, par la voix de son secrétaire Jean-Pierre Jallais, la CGT s’est adressée aux salariés de l’entreprise de meubles. M. Jallais rappela les résultats de la consultation du personnel d’il y a quinze jours, quand 65 % des ouvriers montrèrent leur opposition au protocole f’accord. « Depuis, ajouta-t-il, cet accord a été signé et le nombre des mécontents n’a fait qu'augmenter ».

Pour la CGT, ce n’est pas en réduisant et le travail et la rémunération qu’on réglera le cas Ranger, mais bien plutôt en réexaminant les coûts de production (notamment de la matière première) et l’organisation de la production. En ce qui concerne les financements nécessaires à l’entreprise, M. Jallais lança : « Tout le monde attend tout le monde... direction, banquiers et pouvoirs publics », ceci malgré la signature du protocole.

Notant que dans cette usine il n’y avait que 30 ouvriers payés au SMIC voici un an et qu’ils sont aujourd’hui 300 dans ce cas, le secrétaire de la CGT demanda au personnel de participer à la journée d’action de jeudi, en manifestant devant la sous-préfecture. Quant à l’Union départementale, elle poursuit ses démarches auprès des ministères et de la préfecture.