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« Sans la pleine participation des cadres il n’y aura pas de progrès social »

Jean de Santis, membre du Comité confédéral, était à Poitiers samedi, pour l’assemblée générale de l’Union régionale CGC.

Cette manifestation, qui regroupait une centaine de délégués de la région, devait adopter de nouveaux statuts. La CGC entend se doter de moyens d’action et de propagande adaptés, pour confirmer sur le terrain l’audience qui lui était reconnue lors des élections Sécurité sociale (16 % des votes au niveau national).

René Vert (UD, 17) est reconduit dans son mandat de président régional ; André Berbegal (UD, 86), secrétaire général ; Mme M.-P. Lorthias (UD, 79), secrétaire générale adjointe ; M. Bureau (UD, 17) et M. Guerandel (UD, 86), vice-présidents, délégués au Confédéral ; MM. Mourey (UD, 79) et Pouetre (UD, 16), vice-présidents ; M. Aslier (UD, 16), trésorier de l’Union régionale ; M. Bellon (UD, 17), trésorier adjoint ; MM. Bloch (UD, 86), Cieslack (UD, 17), Chaille (UD, 16), Courtois (UD, 16), Despretz (UD, 86).

« Sans la pleine participation des cadres, il n’y aura pas de progrès social », affirmait le Premier ministre, M. Mauroy, en février 1982. C’est par ce rappel, que Jean de Santis souligna le déphasage entre « les intentions du gouvernement et la réalité » dénoncé par la CGC, la politique de rigueur « matraquant surtout le personnel d’encadrement », selon le syndicat.

Les pouvoirs publics viennent de prendre conscience de la nécessité d’un redéploiement industriel que la CGC évalue à 350 milliards de francs pour les cinq années à venir. Le financement devrait être assuré par les fonds drainés par les CODEVO (Compte de développement industriel). « Mais encore faut-il, pour éviter tout gaspillage, de temps et de finances, créer un ministre chargé de ces problèmes qui sont actuellement répartis sur une dizaine de ministres, secrétaires d’État, chargés de mission, etc... ».