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1228429/02/1984LENCLOITRE

APRÈS LA FERMETURE DÉFINITIVE DE LA CONSERVERIE DE SCORBÉ-CLAIRVAUX

Le syndicat CFDT du personnel des Coops et Sica de la Vienne communique :

« A l’occasion de la fermeture définitive de la conserverie de champignons de Scorbé-Clairvaux, les délégués CFDT retracent l’activité, depuis son origine et les étapes qui ont conduit au démantèlement de cette entreprise.

« En 1950, une petite unité était créée.

« En 1952, sous le nom “Société générale du champignon de Paris”, la société travaillait uniquement le champignon sous la marque “La Couronne”.

« En 1953, l’entreprise change de nom. Elle conserve toujours la même activité sous le nom de “Société impériale”, champignons sous la marque “Impérial”.

« Première interruption d’activité en 1954.

« Après un an de fermeture, elle rouvre de 1955 à 1965. On assiste à une recrudescence d’activité, avec des créations d’emplois (200 personnes environ). La société s’appelle alors “Conserverie Poitevine”. On y fait des conserves de champignons, giroles, asperges en grosse quantité (400.000 boîtes).

« Les particuliers et les producteurs y font faire leurs conserves familiales.

« La conserverie travaille également beaucoup pour l’exportation : Allemagne, Indonésie, Angleterre, Suisse, Portugal.

« A ce moment-là, l’entreprise connait une forte croissance. Tout portait à croire que l’embauche pourrait progresser dans le secteur.

« En 1965, nouvel épisode : un transfert de machines et main-d’œuvre se fait vers la SOCOTRA à Châtellerault. Il ne reste à Scorbé qu’une petite unité de travail. Rien ne justifiait cette décision, estime le syndicat.

« En 1966, retour à Scorbé du personnel. La société change une fois de plus de nom. Elle s’appelle “Clairfin”. La conserverie des asperges est abandonnée... “Pas rentable” affirme le P-DG. “Pas sûr” disent les délégués CFDT.

« En 1972, les départs ne sont plus remplacés.

« En 1975, départ des machines vers une autre usine du même groupe, à L’Ile-Bouchard.

« Huit hommes sont mutés à L’Ile-Bouchard.

« Il reste à Scorbé un atelier de grattage qui emploie 150 personnes environ, qui vont devenir, avec les départs en retraite, 68 personnes en 1983.

« A partir de 1976, nouveau baptême : ”Sica Champeurop”.

« Les salariés restent persuadés qu’avec la volonté de développer les possibilités d’activité, la conserverie pourrait rester à Scorbé-Clairvaux et être rentable ».

 

 

le 04/02/2024 à 17:19

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

agro-alimentaire, champignon, fermeture, historique

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