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Les syndicats CFDT et CGT se déclaraient très heureusement surpris de la participation à la grève d’hier, dans les établissements gérés par l’ADSEA (Association départementale pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence).

Rappelons que ce mouvement était destiné à protester contre la trop faible augmentation des budgets imposée par la tutelle et faire pression sur l’association gestionnaire pour qu’elle ne se plie pas à cet impératif. Faute de quoi elle serait amenée, pour tenir dans « l’enveloppe » financière imposée, de procéder à des restrictions touchant « les effectifs, les rémunérations, les conditions de travail et donc le fonctionnement même des établissements... ».

Hier matin, plusieurs dizaines de salariés en grève ont manifesté à Poitiers tandis que leurs collègues assuraient une permanence dans les établissements.

Rassemblés Porte de Paris, les grévistes ont gagné en voiture le siège de l’ADSEA, rue Pasteur, où était réuni le comité d’entreprise. Après celui-ci, les personnels se sont réunis pour information dans la plupart des établissements. La direction aurait maintenu le principe de deux suppressions d’emplois et d’autres mesures concernant les remplacements.

Mais en fait toute décision est reportée : une réunion extraordinaire du comité d’entreprise aura lieu le 13 mars et le 20 mars le conseil d’administration tranchera sur les propositions du bureau. Dans ces conditions et compte tenu de la mobilisation d’hier, les syndicats estiment que le mois de mars continuera d’être « mouvementé » à l’ADSEA, l’objectif restant que l’association maintienne ses demandes formulées en octobre aux organismes de tutelle.