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Le syndicat CGT des caravanes Tesserault a eu un nouveau contact avec la préfecture, après l'annonce d'une proposition de reprise par un concurrent implanté dans les Bouches-du-Rhône, M. Derisbourg. Ce plan vient donc en concurrence avec celui présenté par le directeur de la coordination de l’entreprise de Chasseneuil, qui comporte la participation financière des salariés volontaires, et a le soutien de la CGT. Le 9 avril, le tribunal de commerce aura à choisir entre deux formules de reprise. Dans les déclarations dont nous faisons état ci-dessous, la CGT et le PC s’opposent à ce deuxième plan, où ils voient une “manœuvre”, voire un “sabotage patronal”.

Le syndicat relève en effet que “l’ébauche présentée n’ouvre aucune perspective de développement industriel, et met en cause l’emploi. Il serait prévu l’embauche de vingt-trois personnes, portée à 130 en 1986, tout en se donnant le libre choix à l’embauche », c’est-à-dire que ce ne sont pas forcément les anciens salariés qui seraient repris.

« Ni la CGT ni les travailleurs n’accepteront qu’on vienne aujourd’hui les « remercier » en les jetant au chômage ou à la rue. Ce n’est pas aux impératifs économiques ni aux contraintes découlant du projet que nous nous sommes heurtés, mais à un vrai sabotage patronal. Pour que notre plan industriel entre en application le 10 avril, qu’il réussisse et que tous les engagements soient tenus, le syndicat appelle l’ensemble des travailleurs à une réunion ce mardi 6 mars à 14 h 30 à l’entreprise ».

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