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Réunis à l’appel de la Chambre syndicale nationale des forces de vente CGC, plus de soixante-dix professionnels de la vente extérieure ont débattu avec leur président national M. de Santis, l’autre samedi au « Novotel » des problèmes de la profession.

Des cinq personnalités invitées par le président départemental M. Chassang, seul le président du conseil général M. Monory avait tenu à se faire représenter par M^e Gilbert, qui devait souligner « la place prépondérante des vendeurs dans la nation, surtout en cette période de concurrence vive tant sur les marchés intérieurs qu’extérieurs ».

Jean de Santis, de son côté, a invité tous les présents « à faire respecter les forces de vente nécessaires à la bonne marche des entreprises et à l’écoulement de leurs productions car produire c’est bien, mais inutile si elles ne sont pas vendues. Il faut que les pouvoirs publics et les employeurs prennent conscience que la reconquête des marchés passe par l’activité des gens de la route.

« C’est pourquoi les forces de vente s’expliquent mal les attaques dont elles sont l’objet de la part des technocrates qui, dans les ministères, concoctent une réforme de leur rémunération au pourcentage qui risque d’aller à l’encontre du dynamisme nécessaire à la profession, et de démotiver les forces de vente... ».

M. de Santis a en outre affirmé la solidarité de la FSN avec les routiers et rappelé sa revendication d’une « politique concertée de l’automobile, outil de travail... ».

Chaque samedi après-midi à la permanence CGC, on peut consulter les offres d’emploi et bénéficier des conseils juridiques des conseillers prud’hommes.