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La journée nationale d’action du Syndicat CGT du Livre ne s’est pas traduite par des arrêts de travail dans les imprimeries de la Vienne (qui regroupent près d'un millier de salariés), mais fut marquée par deux initiatives.

Dans la matinée, une délégation de diverses entreprises qui avait demandé une entrevue depuis fin janvier à la chambre patronale des imprimeurs, n’a pu être reçue, le président n’étant pas disponible. Les salariés ont occupé les locaux de la chambre à Ligugé. Au cours d’un entretien avec un cadre, le principe d’une prochaine rencontre a été arrêté.

Le syndicat CGT demande des négociations sur le pouvoir d’achat - il situe la perte à 5 % sur deux ans et s’élève contre le fait qu’un ouvrier débute au SMIC après quatre ans de formation, ainsi que sur l’emploi (plusieurs imprimeries connaissent des difficultés), la formation professionnelle et l’application des lois Auroux.

La seconde initiative de cette journée, considérée comme le début d’une action prolongée, consistait à sensibiliser le public à la qualité du travail réalisé en France, en présentant dans les rues un échantillon de livres. Ils ont en outre diffusé aux passants, dans le cadre du “Mois du Livre”, un questionnaire sur leurs habitudes de lecture... ou de non-lecture.