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Après leur grève du 2 mars motivée par la trop faible augmentation des budgets, les salariés des établissements gérés par l’ADSEA (Association départementale pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence) ont à nouveau débrayé mardi.

Près de 85 % d’entre eux, indiquent les sections CGT et CFDT, se sont rassemblés au siège de l’association où se tenait un comité d’entreprise extraordinaire (les autres assurant un service minimum).

Lors de cette réunion, le président a accepté le maintien de certaines indemnités et de certains postes jusqu’à leur fin de contrat et « en attendant les réponses des contentieux en cours ».

Par contre, ajoutent les syndicats, l’employeur a refusé d’alerter les pouvoirs publics et donc « d’avancer vers une révision des budgets initiaux ». Les salariés, concluent-ils, « ne peuvent accepter ces propositions et sont déterminés à poursuivre leur action auprès des organismes responsables ».