CGT

Se connecter

Un mouvement de grève est déclenché pour le jeudi 24 avril à la suite de l’annulation par le Conseil d’État d’un décret du 12 mai 1981, qui autorisait les infirmières à effectuer divers “prélèvements” dont les prises de sang. Cette annulation oblige donc les infirmières à effectuer ces actes sous le contrôle d’un médecin.

La CFDT note qu’il s’ensuit notamment “une déqualification de la profession d’infirmière” et une “augmentation des coûts des soins” pour les usagers.

Mais elle n’appelle pas à la grève car “il y a disproportion entre l’importance donnée à ce mouvement et la réalité : il n’y a pas blocage des négociations, une rencontre est prévue au ministère le 24. Et ce mouvement est catégoriel, il ne prend pas assez en compte les intérêts des usagers, n’associe pas l’ensemble des personnels à la lutte et ne combat pas assez le pouvoir médical…”.

Le syndicat CFDT Santé-Sociaux a retenu pour modalités d’action : télégrammes au président de la République, au ministre, au syndicat des médecins biologistes “qui est à l’origine de cette mesure”, une pétition aux mêmes destinataires et “le refus d’exécuter les actes infirmiers supprimés autrement que sous contrôle d’un médecin”.