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Toute la journée de jeudi aux Bois de Saint-Pierre, environ 90 représentants mandatés (dont un tiers d’actifs et deux tiers de retraités), réunis en congrès, ont transformé le « collectif » des retraités CGT en « Union syndicale des retraités de la Vienne ».

Le département est le 45^e où la CGT procède à cette structuration de son organisation de retraités, afin de « mieux intégrer toutes les professions, souvent trop fermées sur elles-mêmes, à l’Union départementale ».

Le collectif qui existait depuis 1969, ainsi « musclé » en union syndicale, devrait avoir une action plus revendicative, devenir « une force de proposition auprès des syndicats d’actifs et de l’UD », tout en répondant mieux également aux besoins de loisirs qu’expriment les retraités.

En les incitant à s’ouvrir à l’ensemble des problèmes qui se posent aux retraités d’aujourd’hui, la CGT veut aussi les aider à « rompre avec la motion d’assistance, comme à résister au travers qui consiste à les utiliser bénévolement pour compenser les insuffisances dans des services comme l’action sociale... ». Donc, aussi, « responsabiliser » les retraités et accentuer leur collaboration déjà effective avec les actifs.

Ce premier congrès était présidé par Francis Martin, secrétaire général de l’UD, en présence de Mme Gisèle Laumont, responsable du collectif, Pierre Codet, responsable régional des retraités et M. Lemerlu, représentant l’Union confédérale des retraités. Le congrès a adopté les statuts de l’Union syndicale, dont le responsable est désormais, M. Claude Chalutaud.

Les participants ont débattu des moyens d’exercer leur activité syndicale notamment « face à la politique gouvernementale et à la situation industrielle » et retenu deux dates pour faire avancer leurs revendications : le rassemblement du 1^er mai à Poitiers et celui du 16 mai à Paris.