1241230/05/1984POITIERS
Après l’occupation de la direction du Travail, mercredi dernier, par le SNPMI, les syndicats CGT, CFDT et SNTE font observer que les revendications de ce syndicat patronal « remettent en cause les bases du Droit du Travail » : que les agents de contrôle prennent rendez-vous avec l’employeur « serait contraire à une convention de l’Organisation internationale du Travail ratifiée par la France en 1947 » ; la liberté de licencier réclamée serait, quant à elle, « contraire à la loi votée par le Parlement le 3 janvier 1975 ».
Les syndicats ajoutent : “Peut-on parler d’excès de zèle des agents de contrôle en hygiène et sécurité lorsqu’il s'agit de la sécurité des travailleurs ; lorsqu’environ 2 % des infractions font l’objet d’un procès-verbal ; lorsque seuls deux inspecteurs, deux contrôleurs à temps complet et deux à temps partiel, assurent le contrôle de 5.825 entreprises de la Vienne employant 67.000 salariés ?... ».
Ils revendiquent au contraire une troisième section d’inspection et après la manifestation et “les menaces de représailles” du SNPMI, “exigent de l’administration une prise de position ferme, ce qui n’a pas été fait à ce jour”.
le 06/02/2024 à 20:23
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org