CGT

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Le secrétariat du syndicat ouvrier de la Manufacture d’armes nous communique la note suivante :

M. Tranchant, député, vient de faire connaître le résultat de ses conversations avec les services des Ministères. Elles se résument comme suit :
1° Pour l’indemnité des charges de famille, après deux mois de présence, le rappel est bien accordé depuis le 1^er août 1920. Satisfaction sera vraisemblablement donnée aux bénéficiaires à la fin du mois courant avec rappel du 1^er janvier 1921 ; le rappel du 1^er août au 31 décembre 1920 ne pouvant être payé qu’après avoir demandé des crédits au Parlement car l’exercice 1920 est clos.
2° Il n’est aucunement question de licencier à Châtellerault, mais deux licenciements vont avoir lieu à Tarbes et à Toulouse. Les 50 ouvriers embauchés à titre temporaire sont maintenus jusqu’à la fin de l’année en cours.
3° L’indemnité de vie chère de 720 francs votée dernièrement par la Chambre mais qui ne l’est pas encore par le Sénat, doit être accordée à tous les bénéficiaires de la loi du 21 octobre 1919 (1.800 fr.) et à tous ceux qui bénéficient de la loi des majorations de pensions par l’article 91 de la loi de finances du 30 avril 1921.
4° D’autre part les assujettis à la loi du 21 octobre 1919 (1.800fr.) n’étant pas compris dans le projet de loi uniforme déposé dernièrement par M. Lugol, l’Union Fédérative des Travailleurs de l’État élabore actuellement un projet assimilant les dits assujettis aux principes du régime octroyé aux employés et agents de maîtrise.