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Les salariés des établissements Rion (carrosseries de remorques et bennes) et la CFDT « n’estiment plus possible de garder le silence » sur la situation de leur entreprise et « refusent la logique qui se développe et consiste à dire : on vous licencie mais quand il y aura du travail on réembauchera… Il n’est plus possible de diriger une entreprise sans que les salariés soient concernés ».

Aux établissements Rion, six licenciements ont eu lieu et deux départs en préretraite sont prévus. La direction en demande trois autres (sur vingt salarié), qui, dans un premier temps avaient été refusés. Il y a eu du chômage partiel mais il y a maintenant assez de travail et il n’en est plus question.

Salariés et syndicat estiment qu’aucun autre licenciement ne doit être autorisé, demandent : « la transparence des comptes » car « on ne peut demander neuf licenciements en divisant le découvert supposé de la fin de l’année par le coût moyen d’un salarié ! » ; et demandent que les activités bois et fer soient conservées.