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En quittant l’agence commerciale, le ministre était interpellé par une délégation de postiers CGT portant des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire « Non a la casse de la poste » ou encore « Non à l’abandon du service public ».

Cette intervention ne constituait pas une surprise puisqu’au cours des allocutions. les échos de « Mexandeau, négociation » étaient parvenus aux oreilles des invités. Le ministre des PTT écoutait la lecture qui lui était faite d’une substantielle déclaration contenant les revendications de la CGT (arrêt de la création d’emplois, désapprobation du plan Daucet et du rapport Chevallier, nouvel essor de la sous-traitance, baisse du pouvoir d’achat, etc...).

Cette prise de position de la CGT se prononçant « pour le maintien de l’unité des PTT et l’amélioration du service public » apostrophait le ministre : « Il est grand temps que vous preniez votre part personnelle à la défense de l’honneur menacé de vos agents et de vos cadres ».

Dans une réponse qu’il n’hésitait pas à développer (et les délégués CGT déploraient même qu’un monologue se soit substitué au dialogue qu’ils auraient souhaité) M. Mexandeau disait à ses interlocuteurs « qu’il fallait partir des choses telles qu’elles sont sans les exagérer », leur précisait que le rapport Chevallier ne constituait qu’un élément de réflexion pour l’établissement de la charte de gestion des postes, rappelait que depuis 1981, 25 à 26.000 emplois avaient été créés dans les PTT, dont actuellement les effectifs sont portés à 483.000.

Le ministre expliquait que pour un bon équilibre une création d’emploi dans le service public devait correspondre à deux dans le privé et que si l’État se trouvait proche des objectifs annoncés en ce domaine, la crise économique n’avait pas permis que la proportion soit respectée.

Autres interventions

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A l’occasion de la visite de M. Mexandeau à Poitiers. une délégation régionale CFTC PTT a été reçue.

La CFTC a exprimé son vif mécontentement à propos du manque d’effectifs dans les PTT et s’est élevée contre la baisse du pouvoir d’achat dont sont victimes les travailleurs.

La CFTC rappelle qu’elle est attachée à l’unité des PTT et pense que l’avenir de la poste est assuré en lui consentant des crédits d’investissement et de fonctionnement à la hauteur de sa mission de service public pour accélérer sa modernisation.

Photo : M. Mexandeau écoutant la déclaration que lui lit M. Pierre Goupy