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Sous ce titre, la CGT Fenwick manutention nous communique :

“Le 27 juillet 84, une réunion tripartite, syndicats-direction-pouvoirs publics, s’est tenue au ministère de l’Industrie, suite au dépôt de bilan de Fenwick, le 23 juillet.

Elle n’a rien apporté de nouveau, les Pouvoirs publics ne voulant retenir que la “solution Linde” qui est vague sur beaucoup de points :
- Quel est le contenu du plan industriel de Linde ?
- Quelle est la garantie d’emploi pour les 1.560 travailleurs, quand on évoque 1.060 licenciements ?
- Que va devenir la marque Fenwick avec ses brevets, son savoir-faire, la production et le renom de la France ?
- Quelle fiabilité accorder à moyen et long terme au contrat renouvelable par lequel Linde s’engagerait à reprendre Fenwick ?

Lors de cette réunion, les organisations syndicales CGT des quatre établissements ont expliqué pourquoi la solution Linde était mauvaise pour les travailleurs de Fenwick et l’intérêt du pays ; en conséquence, elles ont demandé à la direction Fenwick et aux Pouvoirs publics de reprendre les négociations avec la firme bulgare Balkancar, seule solution admissible pour les travailleurs, car elle garantit l’intégralité des 1.560 emplois de Fenwick-manutention.

S’ils ne suivent pas cette proposition, les Pouvoirs publics et la direction engagent leur totale responsabilité dans la mise au chômage de 1.060 travailleurs de chez Fenwick et dans le dépôt de bilan de nombreux sous-traitants pour Fenwick, générateur lui aussi de beaucoup de licenciements, et cette responsabilité sera lourde !”.