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Pour la CGT, présente dans vingt-six cantons avec quatre-vingt-cinq candidats, les élections à la MSA « constituent un enjeu de première grandeur pour les salariés de l’agriculture : les résultats fixeront la réalité d’un rapport des forces entre patronat, qui serait plus fort pour maintenir son règne et ses pratiques féodales dans les conditions de travail, les salaires et autres et également dans la gestion de la MAS.

« Le patronat de l’agriculture cherche aujourd’hui à masquer ses responsabilités de toujours en brandissant l’épouvantail du chômage, comme dans les laiteries de Poitou-Charentes où seule la CGT a refusé de voter le projet qui envisage la suppression de 2.000 des 3.500 emplois... ».

La CGT propose « un vrai salaire pour les ouvriers de polyculture… une vraie réduction du temps de travail, une convention collective nationale propre à l’agriculture et la forêt », la multiplication des conventions par département « divisant les salariés ».

Elle demande le rattachement à la Sécurité sociale, qui assure le financement de la MSA « à plus de 70 % : nous les salariés, nous ne voulons pas être traités d’assistés dans la mesure où nous cotisons au même tarif » et un même Code du Travail que pour les autres salariés ».