1253226/10/1984POITIERS
Ils étaient moins d’une centaine (mais c’était une grande première que de faire sa manif dans son coin...) dans la cour de la Maison du peuple. « Ils », c’étaient les agents de la Fonction publique CFDT - en l’occurrence représentant le secteur hospitalier, les PTT, les Finances, l’Agriculture, etc... en grève pour la journée.
Une grève qu’ils mettaient à profit pour discuter ensemble des raisons fondamentales les conduisant à condamner les dernières décisions gouvernementales.
« La décision unilatérale du gouvernement apparaît clairement comme le refus de négocier les salaires dans la fonction publique. C’est en contradiction avec l’obligation de négocier qui est inscrite dans le statut de la fonction publique venant juste d’être rénové. C’est aussi en contradiction avec les déclarations gouvernementales qui parlent de dialogue social et de négociations avec les partenaires sociaux. Le compte n’y est pas : la CFDT ne peut se contenter des mesures qui ne maintiennent même pas le pouvoir d’achat des bas et moyens salaires et qui n’interviennent qu’au 1er novembre.
« Les explications du secrétaire d’État à la Fonction publique pénalisent encore plus fortement les basses catégories. L’octroi des 2 % en pourcentage intégral procède de la même logique que l’allègement des impôts et autres mesures : c’est le refus de combattre les inégalités et de prioriser les bas salaires. Le gouvernement a fait le choix par ces décisions de créer de nouvelles inégalités ».
C’est, entre autres points, ce qu’une délégation de l’Union départementale CFDT devait expliquer au préfet, quelle rencontrait vers 16 h 30, hier.
le 22/02/2024 à 12:20
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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