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Saisis du projet de suppression de 133 emplois à l’usine AEF de Chasseneuil, les syndicats cherchent avec les salariés et proposent des solutions différentes.

Pour la CGT, “la modernisation de l’usine peut se faire sans licenciement” et le syndicat est “bien décidé à défendre l’emploi et le pouvoir d’achat jusqu’où les travailleurs le voudront”. La CGT demande à l’Inspection du Travail de favoriser l’ouverture de négociations, si possible dès lundi, et propose :

“Puisqu’il s’agit d’un établissement de plus de 300 salariés, l’expertise technologique, telle que le recommande le droit des comités d’entreprises, est nécessaire pour étudier le rythme et les conditions de la modernisation, et des formations professionnelles qui doivent précéder et accompagner celle-ci.

La CFDT pour sa part, a proposé à la direction, lors du comité d’entreprise de mercredi dernier : “discussion d’un contrat de solidarité-réduction du temps de travail avec aide de l’État ; élaboration d’un texte sur le temps partiel pour les volontaires ; mise en place des horaires souples ; stages de reconversion et formations, avec réembauche dans l’entreprise”. La CFDT a décidé de “promouvoir l’action auprès des divers interlocuteurs (chambre patronale, pouvoirs publics, élus locaux) pour qu’un véritable plan social négocié ne conduise pas à des licenciements “secs”. Elle demande au personnel de rester mobilisé et de se préparer à répondre à toutes les initiatives.