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Les élections pour le conseil d’administration de la Caisse de Mutualité sociale agricole ont été officialisées hier par la commission de recensement. Dans le premier collège, celui des exploitants et le troisième, celui des exploitants-employeurs, il y avait dans toutes les communes une seule liste en présence : les résultats ne peuvent donc qu’être sans surprise et les délégués des communes sont déjà connus des électeurs.

Nous publions par contre dès aujourd’hui les résultats, par canton, du deuxième collège : celui des salariés, salariés retraités, exploitants ex-salariés (non seulement de l’agriculture mais des organismes agricoles, de l’artisanat rural et des professions connexes). Un collège où l’enjeu était beaucoup plus important puisque dans une majorité de cantons s’affrontaient deux ou trois organisations syndicales.

On constatera d’abord qu'avec 40,6 %, la participation est restée médiocre malgré cette compétition. Les listes communes CGC-FO arrivent largement en tête avec 46,6 % des suffrages exprimés. Rançon d’un effort de présence puisque ces listes figuraient dans trente-six des trente-huit cantons, et manifestation de l’audience des candidats « modérés » similaire à celle révélée l’an passé par les élections à la Sécurité sociale.

L’avance de l’entente CGC-FO est plus importante en milieu urbain - donc, sans doute, chez les employés - que dans les zones rurales.

La CFDT, présente dans vingt-huit cantons, se place au second rang avec 26,6 % des exprimés, score qui varie peu d’un arrondissement à l’autre. Ce n’est pas le cas de la CGT, qui présentait des listes dans vingt-six cantons : sa moyenne départementale est de 24,8 % des suffrages, mais son score va de plus de 35 % dans l’arrondissement de Montmorillon à moins de 12 % dans celui de Châtellerault. On observe que souvent, les trois listes se sont partagées les trois sièges de délégués cantonaux.

Ces 114 délégués cantonaux feront partie de « l’assemblée générale départementale » de la MSA, qui élira son conseil d’administration sans doute à la fin de l’année. Ils y seront rejoints par les délégués des exploitants, que les élus de ces collèges doivent élire dans le mois de novembre.