CGT

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Réagissant « à chaud » aux propositions qui ont été faites par le conseil général sur la réorganisation du Centre départemental de l’Enfance (...) et « sans anticiper sur la réaction de l’ensemble des salariés », le syndicat CFDT santé-sociaux exprime plus que des réserves.

S’il se réjouit de l’embauche d’une trentaine de salariés du centre par l’hôpital, il note que « les neuf agents contractuels vont être progressivement « remerciés ». Par ailleurs, 40 suppressions de poste dans le secteur social s’ajouteront aux 11 postes supprimés en juin à l’institut J.-Trivas.

Si une restructuration du Centre de l’enfance était indispensable depuis longtemps... ce qui nous inquiète c’est que la barre a été mise très haut, sans suffisance et sans véritable concertation préalable avec les salariés ».

« De nombreuses questions demeurent : les locaux sont-ils adaptables pour recevoir des enfants de moins de trois ans et de grands adolescents, voire de jeunes adultes ? Un établissement concentré est-il la meilleure solution alors que les associations privées du secteur social choisissent de plus en plus des solutions « éclatées » ? Est-il possible de faire fonctionner un établissement de ce type avec seulement 45 salariés, quand on sait qu’il est ouvert jour et nuit, 365 jours par an ? ».

Autant de problèmes qui pour la CFDT, peuvent s’avérer « dramatiques pour les usagers comme pour les salariés si le conseil général arrête en novembre une position trop fermée ».

La CFDT demande la mise sur pied d’urgence d’une commission tripartite « pour étudier tous les problèmes qui vont se soulever » et « qu’un interlocuteur unique soit désigné au conseil général pour suivre les affaires... ».