1254809/11/1984POITIERS
A propos du projet de suppression de 133 emplois à l’usine AE-France de Chasseneuil, la CFDT s’exprime « à la veille de deux échéances importantes pour les salariés : la remise lundi d’un rapport d’expertise comptable et mercredi, la dernière réunion des délégués avant l’envoi du dossier à l’Inspection du Travail ».
La CFDT met d’abord en cause les élus locaux qui accepteraient les licenciements : « …Le discours patronal est bien passé. Décidément, on ne peut pas dire que les élus locaux aient jusqu’ici fait preuve de beaucoup d’initiatives là où le syndicalisme est implanté… La municipalité a cédé aux charmes du syndicalisme traditionnel : soit il crie très fort, soit il est compromis, mais dans tous les cas il assure la continuité du fonctionnement social en place et, à terme, il ne défend que la catégorie de travailleurs la moins exposée ! Pour la CFDT, l’enjeu c’est « le maintien, donc la transformation sur place de l’industrie existante et le renforcement des PME qui peuvent bénéficier de la modernisation des plus grandes ». La CFDT ne situe ici comme « force d’initiatives et de propositions. Les travailleurs ne sont plus seulement des exécutants, la maîtrise n’est plus seulement répressive ».
« Mais, poursuit le syndicat, le patronat de la Vienne refuse la modernisation des rapports sociaux, qui sera pour la CFDT tout aussi indispensable que la modernisation économique... ».
Et la CFDT rappelle ses propositions pour AEF, dont nous avons déjà fait état.
le 22/02/2024 à 18:31
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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