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La CFDT qualifie d’exorbitantes les exigences du « soi-disant repreneur » pour une affaire qui, dans le département, a reçu plus que tout autre des aides de l’État « dilapidées par des patrons peu soucieux de la vie de leur entreprise et de l’intérêt des travailleurs ». L’UD CFDT demande :

« Au patronat de la Vienne, de condamner cette pratique. Aux pouvoirs publics d’exiger tous les renseignements nécessaires pour étudier sérieusement comment Ranger peut continuer sans ceux qui l’ont dirigée et sans ceux qui veulent reprendre l’entreprise aux conditions définies par eux -mêmes et qui sont intolérables. Et qu’une réunion extraordinaire - pouvoirs publics, élus, syndicats, repreneurs éventuels – se tienne avant la fin de la semaine... ».

La CFDT rappelle que la réduction du temps de travail « avait déjà permis de poursuivre l’activité » et qu’elle avait demandé le 10 janvier « la transparence des comptes, les projets d’investissements et la recherche de nouveaux produits... ».