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Le bureau dit « des retraites ouvrières » où MM. Belin et Baillargeau voient défiler la longue théorie des misères poitevines, est une sorte d’annexe de la comptabilité. C’est là que fonctionne à la satisfaction générale, les multiples services d’assistance sociale.

Le nombre des bénéficiaires de la loi sur les retraites ouvrières et paysannes, âgés de plus de 60 ans, est de 1207 ; il y a eu 58 demandes de liquidation en 1921 ; la modique pension est touchée tous les trois mois, d’où la nécessité d’établir, chaque trimestre, 1207 certificats de vie.

Notre ville compte 2500 employés et ouvriers qui paient leurs cotisations et dont les cartes sont changées chaque année ; chiffre infime si on le compare au nombre total de la population ouvrière de Poitiers ; il ne s’en faut point étonner, les avantages de cette retraite n’apparaissant pas très nettement à ceux à qui elle est destinée.

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