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Depuis la confirmation des rumeurs pessimistes concernant l’avenir de l’unité de production chauvinoise de la route de Pouillé, l’ensemble du personnel de la SIM fait en sorte que la situation ne soit pas bloquée mais reste très vigilant pour éviter l’éventuel démantèlement de l’outil de travail.

Lors d’une visite à l’usine hier matin, un communiqué intitulé « Il faut négocier sur place » nous a été remis par les délégués CGT au nom de leurs 80 camarades.

Le texte insiste sur l’importance du maintien sur place de l’activité et s’oppose à tout transfert :

« Depuis mardi, nous occupons notre usine : nous n’avons plus que notre outil de travail pour discuter et nous défendre.

« Les travailleurs et travailleuses sont isolés de toutes réunions ainsi que les organisations syndicales.

« Nous estimons que l’unité SIM est rentable, qu’il n’y a pas trop d’hommes : ce qu’il y a de trop, par contre, c’est le gâchis et la mauvaise gestion financière.

« Notre unité de production SIM de Chauvigny ne doit pas être démantelée.

« Face à cette situation, nous demandons que les négociations aient lieu dans le département avec les représentants du personnel. Pour ce faire nous avons sollicité une entrevue à la préfecture qui a eu lieu hier jeudi 6 décembre, dans l’après-midi.