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1260110/12/1984VIENNE

NÉGOCIATIONS SALARIALES DANS LES CHAMPIGNONNIÈRES

Le responsable et représentant CFDT des salariés des caves à champignons de la Vienne tient à informer ceux-ci que la commission paritaire, chargée des salariés et améliorations de la convention collective concernant ce secteur professionnel vient de se réunir il y a quelques jours à Châtellerault, entre le syndicat des salariés CFDT et syndicat des employeurs d’autre part.

Avec un ordre du jour à la demande de la CFDT : augmentation des salaires de 2,2 % sur toute la grille au 1er novembre 1984 ; revalorisation de la prime de fin d’année ; modification de la garantie revenu en maladie ; frais de déplacements pour participants aux commissions mixtes.

Suite à cette demande et après discussions et suspensions de séances, le syndicat employeur acceptait les 2,2 % des salariés au 1er novembre 1984. La nouvelle grille de salaire applicable au 1er janvier 1984 se trouve donc modifiée comme suit : coef. 100 : 24,36 ; 110 : 24,73 F ; 127 : 26,59 F ; 105 : 24,45 ; 115 : 25,35 F ; 160 :31,04 F.

Le responsable CFDT tient quand même à faire savoir que l’augmentation porte uniquement sur les quatre premiers coefficients de la grille, la délégation employeur refusant de répercuter les 2,2 % sur les coef. 127 et 160, argumentant qu’ils feront un effort à la prochaine réunion.

Accord également sur les frais de déplacements pour les participants aux réunions paritaires. A partir du 1er novembre 1984, il sera payé sur la base du tarif fiscal administratif : un déplacement et une personne par syndicat. Par contre, aucun accord sur les autres revendications, les employeurs les repoussant à une réunion ultérieure. En ce qui concerne les salaires, la CFDT tient à faire savoir que cela fait pour l’année une augmentation de près de 9 %, ce qui est bien meilleur que les 5 % prévus. Il faut aussi dire que la Vienne avait un retard énorme par rapport aux autres départements, ce qui explique cela. Une preuve : pour le coef. 110 où se trouve la majorité des salariés, l’écart qui était de 1 F à 1,50 F avec le Maine-et-Loire se trouve réduit au 1er novembre 1984 à un centime de différence en faveur du Maine-et-Loire. Ce qui fait dire à la CFDT que les négociations salariales sur l’ensemble de l’année ont été possible ; reste à confirmer pour l’année qui vient et si possible faire mieux.

Le représentant de la CFDT ne peut par conséquent s’empêcher de souligner qu’une meilleure volonté et un meilleur état d’esprit sont apparus dans la délégation employeur au cours de cette réunion et cela s’est évidemment répercuté sur le résultat de la réunion pour le bienfait des salariés. Cela s’est fait si rare dans les années passées que la CFDT se sent quelque peu obligée de le faire remarquer.

Enfin, gageons toutefois que cela ne sera pas qu’éphémère et que dans l’avenir cela continuera pour le bon déroulement des négociations futures.

 

 

le 26/02/2024 à 18:57

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

agro-alimentaire, champignon, paritaire, négociation, minima

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