CGT

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A l'issue du comité d’entreprise réuni hier matin, le syndicat CGT a été reçu par la direction et a apporté dans un communiqué plusieurs précisions.

Ainsi le repreneur a annoncé que la barre des 332 personnes non licenciées (dont 21 pré-retraités) ne serait pas dépassée, signifiant que si les cas sociaux sont réintégrés et que l’inspection du Travail refuse le départ du personnel protégé, cela se traduirait par autant de licenciements sur les employés actuels. Pour le personnel SIM., M. Leprince s’est engagé à une reprise éventuelle « si un accord intervient » ; en attendant, les chauffeurs et monteurs licenciés effectuent leur préavis.

Par ailleurs, tous les chèques non encaissables doivent être ramenés au directeur du personnel et pour la mutuelle, les contacts avec le groupe Mornav ont abouti à la prise en charge du personnel licencié jusqu’à la fin du préavis.

Il reste pour la CGT que « une nouvelle fois, l’ensemble des réponses données, n’a été que verbale ; rien n’a été fourni sur le plan industriel et financier, sur les garanties de reprises ».

Enfin, pour les personnes licenciées, le syndicat CGT a décidé de mettre en place un comité de chômeurs. Des permanences auront lieu tous les lundis de 18 à 20 heures au 8, rue Champien.

Dans le communiqué publié à l’issue de la réunion consécutive, l’Union locale CGT a demandé notamment « une réunion de toute urgence, avec les pouvoirs publics, le repreneur et le syndicat ». Les signataires appellent les licenciés et le personnel « à rester unis et vigilants et à prévoir des formes d’action dans les jours à venir ».

Photo : La presque totalité des licenciés des usines Ranger était hier au CAR où les responsables de l’ANPE et des ASSEDIC leur ont présenté leurs droits et les actions qui seront menées au niveau local par l’antenne de l’Agence nationale pour l’Emploi.